Assurés sociaux

Coronavirus : Prise en charge des personnes en situation d’obésité dans le cadre de la gestion de l’épidémie

Domaine(s) : 

  • Santé, Retraite

Le lien entre obésité et risque de complication lié à l’épidémie de Coronavirus est avéré, même en l’absence de facteurs de risques annexes (âge, hypertension artérielle ou diabète) : 47 % des patients infectés entrant en réanimation sont en effet en situation d’obsésité*.

Le Ministère des Solidarités et de la Santé a donc renforcé sa feuille de route de prise en charge de l’obésité par une série de mesures adaptées pour les personnes concernées :

  • Le respect strict des règles de confinement et des mesures barrières ;
  • Si le télétravail n’est pas possible, l’accès à titre dérogatoire à un arrêt de travail ou un dispositif de chômage partiel en raison de l’état de vulnéralibité, même en l’absence d’affection de longue durée ;
  • L’accès prioritaire aux  tests virologiques de diagnostic en cas de suspicion ;
  • Le maintien indispensable des soins et du suivi de la prise en charge de l’obésité, même en l’absence de signe douteux de contamination au Covid-19. Pour cela, il est rappelé que les téléconsultations et le télésuivi assurés par des médecins, infirmiers, et sages-femmes consultables à distance sont pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Parallèlement, les professionnels de santé ont reçu toute une série de recommandations adaptées au suivi des personnes en situation d’obésité dans le cadre du contexte sanitaire actuel ;
  • La diffusion d’un guide recensant une liste de conseils aux personnes en situation d’obésité ou opérées d’une chirurgie bariatrique pendant la période de confinement ;
  • L’incitation au maintien d’une activité physique régulière même dans un petit espace ;
  • La mise à disposition d’un service téléphonique gratuit au 0 800 130 000 : numéro vert dédié au Covid-19 apportant 24h/24 et 7j/7 des réponses ainsi qu’un appui en cas de détresse psycho-sociale provoquée par le caractère parfois anxiogène du confinement, un sentiment d’insécurité, des difficultés relationnelles, etc.

Les associations de patients, comme par exemple le CNAO ou la ligue contre l’obésité, sont elles aussi pleinement mobilisées aux côtés de ces personnes.

 

 

* Selon une étude menée par les équipes du CHRU de Lille

Mis à jour le 
29/04/20